vendredi 28 décembre 2007

INORI










































Elle aimait s’entourer d’étoiles
Elle faisait ça tellement bien
Elle aimait s’entourer d’étoiles
Comme une araignée dans sa toile
Qui m’attirait... tellement loin
Qui m’attirait…

Elle aimait à porter un châle

Au gré de l’humeur du jour
Elle aimait à porter un châle
Noir ou blanc parsemé d’or pâle
Tissé toujours... tellement fin
Tissé toujours…

Elle aimait à parler d’amour

D’amour au plus que parfait
Elle aimait à parler d’amour
' Je serai Ange pour toujours '
Plus que parfait... tellement mieux
Plus que parfait…

Elle n’avait qu’un dieu, le Soleil

Mangeur de cœurs sans pitié
Elle n’avait qu’un dieu, le Soleil
Elle n’avait qu’un lieu, le sommeil
Elle rêvait... tellement fort
Elle rêvait…

Sa vie n’était qu’ombre et mystère

Je l’ai vue un jour au marché
Sa vie n’était qu’ombre et mystère
Petite ombrelle solitaire
Qui vacillait... tellement frêle
Qui vacillait…

mardi 25 décembre 2007




Qu’il rêve ou qu’il mente,
Je suis le poème, je suis la passion,
Je suis le blasphème, je suis le cierge qui fond.

Là où va la pente,
Là va mon destin, va ma déraison,
Coule mon chagrin, sans fin dans un puits sans fond.

Le pire c’est l’attente,
Le pire c’est d’y croire, de guetter le son,
L’écho d’un espoir qui n’a pas touché le fond.

Vers toi mon amante,
Religieuse Mante, va cette oraison.
Plus rien ne me tente, la nuit déjà me confond.

Ce soir sous la tente,
Que ton ventre aspire, d'un baiser profond
Mon dernier soupir, dans ton corps jusqu’aux tréfonds.

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lundi 17 décembre 2007

Il s'en passe de belles, dans ma cité !


Petit cœur de laiton 
Tu gis sur le trottoir gris
Si jeune et déjà piqué par la rouille...
Quelle embrouille !

Tombé, comme une dent de lait
Dans le sillage d'une princesse des cités

Porte Chance en mal de veine
C'est pas le cœur qu'a lâché, c'est la chaine

 Au passage, l'amour t'a dit
"Au revoir petit, merci !" Voilà tout

Que vas tu faire de ta vie
Maintenant que c'est fini, mon ami ?

Sur le marché du laiton
T'en auras pas lerche au poids, laisse béton

 Et pourtant, sous la poussière des regrets, 
En toi on peut quelque part y voir des reflets...
En toi on peut quelque part s'y voir, en effet...

Ton poids de dragons, de princesses et de fées, tu ne l'as jamais perdu tout à fait.