vendredi 8 juillet 2005


Où es-tu, mon amie, ma sœur, ma princesse…
Je brûle encore pour toi comme un soleil lointain… 
Seul, tournant sur moi-même, sans planète, sans lune… 
Je brille autant que j’ai de force, mais tu ne le sais pas… 
Et ma lumière s’épuise en vain dans le noir profond 
d’un univers sans fin …
À peine suis-je encore peut-être un point pour toi, 
si loin déjà et si ténu, que si tu me cherchais là où je suis, 
cette lumière que tu verrais, vacillante et faible entre mille, 
qui semble éternellement s’évanouir, te parlerait d’un homme 
qui a depuis longtemps disparu.